Synopsis :
Lettres de mon moulin
Le Nord de la France, noyé dans les brumes, ignorait le Sud. Alphonse Daudet le lui fit découvrir par ses "Lettres de mon moulin". La Provence, celle de la mer et celle de la montagne, est apparue soudain avec ses troupeaux, ses belles Arlésiennes et ses parfums. Un siècle plus tard, maître Cornille et son secret, la mule du pape qui retient son coup de pied, le curé de Cucugnan, le sous-préfet aux champs, tous ses personnages vivent encore avec la même intensité. Tristes ou gais, mélancoliques ou satiriques, ces petits textes sont des chefs-d'oeuvre de malice, de poésie et d'émotion.
Les amoureuses
Ce recueil de poésies romantiques en comporte quinze ayant toutes un rapport avec l'amour. Il débute par l'amour maternel et l'émerveillement que ressentent les parents à la venue d'un nouveau né (« Aux petits enfants », « La Vierge à la crèche) et par leur crainte devant la maladie qui risque de leur dérober ce qu'ils ont de plus cher au monde. (« Le croup ») Il se poursuit plus légèrement avec les amours enfantines, adolescentes, platoniques, les premiers émois du printemps de la vie. (« Trois jours de vendanges », « Les cerisiers », « A Clairette », « Les prunes »). Daudet nous parle aussi des amours adultes, des trahisons, des déceptions comme dans « A Célimène » ou « Fanfaronnade ». Ecologiste avant l'heure, il nous fait partager un amour de la nature qui transparaît dans tous ses poèmes et plus particulièrement dans « L'oiseau bleu ». Son âme romantique mais également un peu ironique et frondeuse se retrouve dans le bel hommage post-mortem écrit pour la mort d'Alfred de Musset, « Le 1er Mai 1857, mort d'Alfred de Musset ». Nous garderons pour la fin, l'oeuvre la plus touchante, « Miserere de l'amour », qui raconte les lamentations et les affres de parents en train d'accompagner leur enfant au cimetière. Un texte absolument magnifique, rempli d'émotion, de retenue, d'élégance dans la douleur, sans pathos ni effets faciles. Bravo l'artiste !
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